Re: Petit problème à bord - Eden
Il est tellement dommage qu’elle s’arrête à un problème de démarches administratives ! Elle serait douée. Et surtout, si elle en a l’envie, s’en priver pour quelque chose d’aussi terre à terre est vraiment du gâchis. Enfin, il vaut mieux ne pas la lancer là dessus, cela risquerait de la faire rougir. Non pas qu’elle ne soit pas mignonne quand elle s’empourpre mais Erwan n’aime pas mettre les gens mal à l’aise. Il faut cependant avouer qu’il a du mal à ne pas sourire lorsqu’elle répond une phrase… pour le moins ambiguë. Il baisse simplement la tête, et lui laisse le temps de se reprendre avant de poser de nouveau ses yeux sur elle.
« En tous cas, si vous voulez continuer à apprendre, vous savez où me trouver, à l’occasion. »
C’est une proposition désintéressée qu’il lui fait. Il n’a pas besoin de son pouvoir pour lire sur le visage d’Eden ce qu’elle pense. C’est délicat comme situation pour lui. Il est tiraillé entre plusieurs traits de sa personnalité. Son naturel honnête et son désir de ne pas importuner ou inconforter les autres. Il se passe une main à l’arrière du crâne en se rendant compte qu’il faillit à sa ligne de conduite.
« Enfin, si l’envie vous prend… Je ne veux pas… Bref. »
En voilà un qui n’est pas bien plus débrouillard que la plupart des humains. Pour un Nephilim, c’est bien quelque chose d’étrange. Mais bon, il l’assume. Il n’aime pas ces Nephilim qui se prennent pour les dieux du monde, au dessus des humains. Genre… Archess ? Bref, ce n’est pas le moment. Un bip retenti près d’Eden, l’imprimante crache des résultats. La formule sanguine.
« Les résultats sont normaux ? »
Il a programmé cela pour être certain qu’une transfusion sanguine ne sera pas nécessaire. Mais si l’hématocrite est trop bas, il faudra y remédier.
« En tous cas, si vous voulez continuer à apprendre, vous savez où me trouver, à l’occasion. »
C’est une proposition désintéressée qu’il lui fait. Il n’a pas besoin de son pouvoir pour lire sur le visage d’Eden ce qu’elle pense. C’est délicat comme situation pour lui. Il est tiraillé entre plusieurs traits de sa personnalité. Son naturel honnête et son désir de ne pas importuner ou inconforter les autres. Il se passe une main à l’arrière du crâne en se rendant compte qu’il faillit à sa ligne de conduite.
« Enfin, si l’envie vous prend… Je ne veux pas… Bref. »
En voilà un qui n’est pas bien plus débrouillard que la plupart des humains. Pour un Nephilim, c’est bien quelque chose d’étrange. Mais bon, il l’assume. Il n’aime pas ces Nephilim qui se prennent pour les dieux du monde, au dessus des humains. Genre… Archess ? Bref, ce n’est pas le moment. Un bip retenti près d’Eden, l’imprimante crache des résultats. La formule sanguine.
« Les résultats sont normaux ? »
Il a programmé cela pour être certain qu’une transfusion sanguine ne sera pas nécessaire. Mais si l’hématocrite est trop bas, il faudra y remédier.
Re: Petit problème à bord - Eden
ça y est, je crois que le sujet est clos et ça, ça me permet de souffler une seconde discrètement. Je souris timidement mais poliment lorsqu'il me propose son aide pour en apprendre d'avantage. J'ignore si j'oserai faire appel à lui pour ça... Il est clair que je n'hésiterai pas à l'appeler si la santé d'un des membres de l'équipage nécessite une intervention de sa part, mais de là à oser l'appeler de mon propre chef, pour ma formation... Il y avait un sacré saut à faire de ma part. Cependant, je le remerciais en silence et me mettais au travail rapidement quand les analyses nous bipèrent.
Je lisais rapidement les chiffres et analysais les résultats avant de lui répondre.
L'hémogramme est bon dans l'ensemble et au vue des événements. Une légère anémie reste cependant à craindre au vue du volume de sang perdu.
Le taux d'hématocrite est bon, il est à 0.41l. Par contre son taux de fer est assez bas comme je l'évoquais.
Je relève les yeux du relevé, puis avec un petit sourire j'ajoute:
Il va falloir également qu'il surveille son cholestérol... Pour un cuistot, j'imagine comme cela doit être difficile.
Cela m'amuse car le taux n'a rien d'alarmant, juste qu'en effet, il ne faudrait pas qu'il augmente... Sinon, évidement, je ne me serai pas permis ce genre de petite réfléxion.
Il semblerait que notre ami cuisinier soit hors de danger.
Mes épaules se soulèvent et s'abaissent, accompagnant un soupir long. Je me décontracte, je suis soulagée que tout cela soit enfin terminé. Ce ne fut pas long mais intense pour moi. Ce fut ma première grosse intervention et j'avoue que le stress commençant à redescendre je le sens passer. Je cherche des yeux une chaise, le besoin de m'asseoir se fait sentir. La tête me tourne et je perds un peu l'équilibre, me retenant au bord de la table où est couché notre patient.
Ouh!
Un petit son appuyé d'une main sur le front.
Je lisais rapidement les chiffres et analysais les résultats avant de lui répondre.
L'hémogramme est bon dans l'ensemble et au vue des événements. Une légère anémie reste cependant à craindre au vue du volume de sang perdu.
Le taux d'hématocrite est bon, il est à 0.41l. Par contre son taux de fer est assez bas comme je l'évoquais.
Je relève les yeux du relevé, puis avec un petit sourire j'ajoute:
Il va falloir également qu'il surveille son cholestérol... Pour un cuistot, j'imagine comme cela doit être difficile.
Cela m'amuse car le taux n'a rien d'alarmant, juste qu'en effet, il ne faudrait pas qu'il augmente... Sinon, évidement, je ne me serai pas permis ce genre de petite réfléxion.
Il semblerait que notre ami cuisinier soit hors de danger.
Mes épaules se soulèvent et s'abaissent, accompagnant un soupir long. Je me décontracte, je suis soulagée que tout cela soit enfin terminé. Ce ne fut pas long mais intense pour moi. Ce fut ma première grosse intervention et j'avoue que le stress commençant à redescendre je le sens passer. Je cherche des yeux une chaise, le besoin de m'asseoir se fait sentir. La tête me tourne et je perds un peu l'équilibre, me retenant au bord de la table où est couché notre patient.
Ouh!
Un petit son appuyé d'une main sur le front.
Re: Petit problème à bord - Eden
Pendant qu’Eden lit les résultats, Erwan s’approche d’elle, et fait sa propre lecture. Non pas qu’il n’ait pas confiance. Seulement, il aime aussi faire ses propres analyses. Il opine du chef à mesure qu’elle lui livre ses conclusions. Vraiment, elle est efficace. Il sourit lorsqu’il lui livre son pronostic. En effet, leur patient ne risque rien de ce point de vue. D’ici peu, ils sauront s’il a attrapé quelque chose, et il ne restera qu’à le veiller et attendre de le laisser repartir dans ses quartiers. Il en est une en revanche qu’il ne doit pas perdre de vue… Eden semble affronter un moment de faiblesse, et Erwan la rattrape délicatement avant qu’elle ne défaille complètement.
« Olà… Venez par là. »
La tenant tout de même fermement, Erwan attire Eden jusqu’au fauteuil habituellement réservé aux visiteurs. Il l’installe là, et lui sert un verre d’eau. Elle fuit encore son regard, mais cette fois, il ne la laisse pas faire. S’accroupissant devant elle, il lève les yeux vers son visage. Devant son malaise, il se décide à débloquer son filtre. La gêne profonde qu’il se ressent se mêle d’autres ressentis qu’il ne veut identifier. Il lui envoie cependant une grande vague de confiance, pour la calmer et lui permettre de reprendre ses esprits.
« Est-ce que ça va aller ? »
Il ne s’inquiète pas trop. Elle n’est pas blessée, ce doit être une chute de tension. Si cela ne passe pas d’ici peu, il lui fera un examen. Ses yeux se posent dans ceux d’Eden.
« Cela vous arrive souvent ? »
D’un regard, il l’encourage à boire l’eau, il est certain que cela lui fera du bien. Son pouvoir agit toujours sur elle, pour la décontracter. Qu’elle soit dérangée par sa présence ne l’aiderait pas à se remettre de ses émotions vis-à-vis du patient. En effet, elle n’a pas l’habitude. Elle s’y fera certainement, car cet incident ne sera pas son dernier.
« Olà… Venez par là. »
La tenant tout de même fermement, Erwan attire Eden jusqu’au fauteuil habituellement réservé aux visiteurs. Il l’installe là, et lui sert un verre d’eau. Elle fuit encore son regard, mais cette fois, il ne la laisse pas faire. S’accroupissant devant elle, il lève les yeux vers son visage. Devant son malaise, il se décide à débloquer son filtre. La gêne profonde qu’il se ressent se mêle d’autres ressentis qu’il ne veut identifier. Il lui envoie cependant une grande vague de confiance, pour la calmer et lui permettre de reprendre ses esprits.
« Est-ce que ça va aller ? »
Il ne s’inquiète pas trop. Elle n’est pas blessée, ce doit être une chute de tension. Si cela ne passe pas d’ici peu, il lui fera un examen. Ses yeux se posent dans ceux d’Eden.
« Cela vous arrive souvent ? »
D’un regard, il l’encourage à boire l’eau, il est certain que cela lui fera du bien. Son pouvoir agit toujours sur elle, pour la décontracter. Qu’elle soit dérangée par sa présence ne l’aiderait pas à se remettre de ses émotions vis-à-vis du patient. En effet, elle n’a pas l’habitude. Elle s’y fera certainement, car cet incident ne sera pas son dernier.
Re: Petit problème à bord - Eden
Ma légère perte d'équilibre me laisse tomber délicatement dans les bras du beau médecin... Certaines personnes mal attentionnées auraient pu s'amuser à dire que je l'avais fait exprès, mais j'ignorais en cet instant qu'il allait venuir lire par dessus mon épaule les résultats pour se faire sa propre opinion de l'état de notre patient. En d'autres circonstances, j'aurais pu en être vexée, mais là, j'avais d'autres chats à fouetter.
Ses bras m'accueillir d'abord en douceur, puis plus fermement pour finalement m'emmener jusqu'à un siège. Ce n'était qu'une simple chute de tension, je le savais, mais lui ne semblait rien vouloir laisser au hasard. Au revoir l'infirmière assistante, bonjour la patiente! Je venais de changer de rôle en un quart de seconde et son regard sur moi était lui aussi différent, plus profond, plus sérieux. C'était presque plus intimidant, je n'aimais pas faillir de la sorte, montrer mes faiblesses...
Oui oui... ça va aller...
Répondis-je d'une voix un peu trop faible pour être convaincante... Puis d'un coup, je me sentais comme libérer du point de la culpabilité, de ce poids dans ma poitrine un peu angoissant pour laisser place à plus de confiance, et lorsqu'il me posa sa seconde question, ma voix, mon intonation avaient changé.
Seulement quand je n'ai pas mangé...
Ce n'était pas entièrement vrai car il m'arrivait de sauter un repas en étant trop prise par mon travail, par mes recherches... Et je ne faisais pas de chute de tension ou de crise d'hypoglycémie pour autant. Le stress de l'évènement avait dû accroître cet état de fait et lorsque la pression retombe, tout chute avec elle. Le diagnostic était des plus simples...
La matinée a été éprouvante, mais je me croyais plus... résistante.
Même si étrangement je me sens presque bien, je ne peux m'empêcher de penser que je suis faible à ses yeux, en tout point de vue. Peut-être parce qu'il me plait plus que de raison. Certes, il a la beauté de ceux de son état... Mais il a autre chose qui fait que je ne peux m'attarder à le regarder sans me sentir rougir. La beauté physique est une chose, chez lui je ressens quelque chose de plus profond qui semble m'atteindre jusqu'au plus profond de moi également.
Ne vous en faites pas pour moi, dès que j'aurais avalé quelque chose ça ira mieux.
J'avais certes un verre d'eau que je buvais par intermittence, mais cela ne me remonterai pas, ça m'apaisait, ce n'était déjà pas mal.
Sans même m'en rendre compte, en lui parlant, j'avais posé ma main sur la sienne, elle même posée sur mon genou. Ce geste, inconscient, dura quelques secondes avant que je ne le réalise, et retire ma main plus vite qu'il ne fallait pour le dire.
Ses bras m'accueillir d'abord en douceur, puis plus fermement pour finalement m'emmener jusqu'à un siège. Ce n'était qu'une simple chute de tension, je le savais, mais lui ne semblait rien vouloir laisser au hasard. Au revoir l'infirmière assistante, bonjour la patiente! Je venais de changer de rôle en un quart de seconde et son regard sur moi était lui aussi différent, plus profond, plus sérieux. C'était presque plus intimidant, je n'aimais pas faillir de la sorte, montrer mes faiblesses...
Oui oui... ça va aller...
Répondis-je d'une voix un peu trop faible pour être convaincante... Puis d'un coup, je me sentais comme libérer du point de la culpabilité, de ce poids dans ma poitrine un peu angoissant pour laisser place à plus de confiance, et lorsqu'il me posa sa seconde question, ma voix, mon intonation avaient changé.
Seulement quand je n'ai pas mangé...
Ce n'était pas entièrement vrai car il m'arrivait de sauter un repas en étant trop prise par mon travail, par mes recherches... Et je ne faisais pas de chute de tension ou de crise d'hypoglycémie pour autant. Le stress de l'évènement avait dû accroître cet état de fait et lorsque la pression retombe, tout chute avec elle. Le diagnostic était des plus simples...
La matinée a été éprouvante, mais je me croyais plus... résistante.
Même si étrangement je me sens presque bien, je ne peux m'empêcher de penser que je suis faible à ses yeux, en tout point de vue. Peut-être parce qu'il me plait plus que de raison. Certes, il a la beauté de ceux de son état... Mais il a autre chose qui fait que je ne peux m'attarder à le regarder sans me sentir rougir. La beauté physique est une chose, chez lui je ressens quelque chose de plus profond qui semble m'atteindre jusqu'au plus profond de moi également.
Ne vous en faites pas pour moi, dès que j'aurais avalé quelque chose ça ira mieux.
J'avais certes un verre d'eau que je buvais par intermittence, mais cela ne me remonterai pas, ça m'apaisait, ce n'était déjà pas mal.
Sans même m'en rendre compte, en lui parlant, j'avais posé ma main sur la sienne, elle même posée sur mon genou. Ce geste, inconscient, dura quelques secondes avant que je ne le réalise, et retire ma main plus vite qu'il ne fallait pour le dire.
Re: Petit problème à bord - Eden
« Vous ne devriez pas travailler sans manger avant… Sans parler des patients qui comptent sur vous, c’est un coup à faire un malaise plus grave et à risquer une mauvaise chute. Avec ce qu’il peut y avoir dans une infirmerie, c’est dangereux. »
Malgré le fait qu’il lui fasse la morale, le ton d’Erwan n’est pas méchant. On n’est jamais seul à travailler à bord. Si jamais elle défaille en pleine intervention, il y aura toujours quelqu’un pour s’occuper du malade. En revanche, suivant la situation, le quelqu’un en question ne pourra pas se dédoubler et s’occuper d’elle en même temps. C’est donc bien pour elle qu’il s’inquiète… Elle tente de le rassurer, mais Erwan ne démord pas. Il a une petite moue contrariée. Résistante… Eden, elle, pose sa main sur celle que lui même a d’instinct placé sur son genoux.
« Justement, ce n’est pas un marathon… Vous ne devriez pas avoir à résister… »
Il n’est cependant pas dupe. Il connaît les conditions de vie sur les différents vaisseaux. Le temps des orgies de Vegas est révolu, et la tendance est plutôt aux restrictions drastiques qu’aux repas idéaux. Il ne peut malheureusement rien y faire, même en se plaignant aux différents responsables. Et il ne doute pas que Madlock fait déjà ce qu’il peut pour assurer le train de vie des personnes à son bord. Enfin, il en a l’intuition, peut-être est-ce faux.
Sa réflexion lui fait rater le début de la dernière phrase d’Eden. Cependant, il n’aurait même pas eu besoin de la fin pour comprendre ce dont elle a besoin. Il est en train de calculer l’heure qu’il doit être lorsqu’il sent qu’elle retire sa main. Ce geste fait rougir Erwan, qui se sent tout penaud et complètement gêné à son tour. Est-ce qu’elle a cru que… Non, il n’oserait pas lui faire des avances. Enfin, si ! Mais pas ici ! Et puis… Rhaaaaa… Son propre pouvoir agit sur lui, et il se reprend très rapidement. Il se relève et affiche un sourire furtif.
« Et bien si l’état de notre patient le permet, il est temps d’aller s’occuper de vous ! »
Il jette un œil à la machine à tests. Il lui faut encore un peu de temps pour les cultures et les résultats définitifs. Mais vu qu’elle ne sonne pas l’alerte, c’est qu’à priori, elle ne trouve pour l’instant rien. C’est bon signe. Erwan passe la tête par la porte et apostrophe une infirmière du service.
« Vous pouvez transférer Monsieur dans une chambre de repos. Comment va notre comis ?
- Il est en état de choc, toujours, même si votre don l’a bien aidé. Pour l’instant, il dort. Je vous tiens au courant dès qu’il ouvre un œil.
- Vous êtes merveilleuse Mély ! Il faut que je m’absente un moment, mon téléphone sera allumé au besoin. Dès que l’un des deux se réveille ! »
L’infirmière opine du chef, et Erwan retourne auprès d’Eden, non sans jeter un regard à sa montre.
« Le messe doit encore servir. Vous venez ? »
Malgré le fait qu’il lui fasse la morale, le ton d’Erwan n’est pas méchant. On n’est jamais seul à travailler à bord. Si jamais elle défaille en pleine intervention, il y aura toujours quelqu’un pour s’occuper du malade. En revanche, suivant la situation, le quelqu’un en question ne pourra pas se dédoubler et s’occuper d’elle en même temps. C’est donc bien pour elle qu’il s’inquiète… Elle tente de le rassurer, mais Erwan ne démord pas. Il a une petite moue contrariée. Résistante… Eden, elle, pose sa main sur celle que lui même a d’instinct placé sur son genoux.
« Justement, ce n’est pas un marathon… Vous ne devriez pas avoir à résister… »
Il n’est cependant pas dupe. Il connaît les conditions de vie sur les différents vaisseaux. Le temps des orgies de Vegas est révolu, et la tendance est plutôt aux restrictions drastiques qu’aux repas idéaux. Il ne peut malheureusement rien y faire, même en se plaignant aux différents responsables. Et il ne doute pas que Madlock fait déjà ce qu’il peut pour assurer le train de vie des personnes à son bord. Enfin, il en a l’intuition, peut-être est-ce faux.
Sa réflexion lui fait rater le début de la dernière phrase d’Eden. Cependant, il n’aurait même pas eu besoin de la fin pour comprendre ce dont elle a besoin. Il est en train de calculer l’heure qu’il doit être lorsqu’il sent qu’elle retire sa main. Ce geste fait rougir Erwan, qui se sent tout penaud et complètement gêné à son tour. Est-ce qu’elle a cru que… Non, il n’oserait pas lui faire des avances. Enfin, si ! Mais pas ici ! Et puis… Rhaaaaa… Son propre pouvoir agit sur lui, et il se reprend très rapidement. Il se relève et affiche un sourire furtif.
« Et bien si l’état de notre patient le permet, il est temps d’aller s’occuper de vous ! »
Il jette un œil à la machine à tests. Il lui faut encore un peu de temps pour les cultures et les résultats définitifs. Mais vu qu’elle ne sonne pas l’alerte, c’est qu’à priori, elle ne trouve pour l’instant rien. C’est bon signe. Erwan passe la tête par la porte et apostrophe une infirmière du service.
« Vous pouvez transférer Monsieur dans une chambre de repos. Comment va notre comis ?
- Il est en état de choc, toujours, même si votre don l’a bien aidé. Pour l’instant, il dort. Je vous tiens au courant dès qu’il ouvre un œil.
- Vous êtes merveilleuse Mély ! Il faut que je m’absente un moment, mon téléphone sera allumé au besoin. Dès que l’un des deux se réveille ! »
L’infirmière opine du chef, et Erwan retourne auprès d’Eden, non sans jeter un regard à sa montre.
« Le messe doit encore servir. Vous venez ? »
Re: Petit problème à bord - Eden
J'ai l'impression de me faire réprimander comme une petite fille... Mais je sais à quel point il a raison. Je ne dois pas devenir un fardeau pour mes collègues, je ne dois pas faillir lorsqu'on a besoin de moi, je dois faire plus attention à moi. C'est une évidence et pourtant, ce n'est pas si simple quand on y regarde de plus près. Ce matin, j'ai voulu manger, j'aurai eu le temps si je ne m'étais pas laissé accaparer par mes analyses... puis l'alarme du bond... Je n'avais jamais connu ça, ou alors je ne m'en souviens pas. C'était étrange, un peu affolant... J'en ai oublié que je n'avais pas mangé.
Puis on m'a appelé en cuisine pour l'urgence. Sur place, manger aurait pu être simple, mais les événements ne l'ont pas permis et honnêtement, j'avais largement d'autres choses à penser.
Mais voilà, il me fait la morale, certes, en restant doux, mais je me sens mal à l'aise, parce que je sais à quel point il a raison et que j'ai mis en danger le patient en ne prenant pas soin de me nourrir correctement.
Je ne réponds pas, j'ai retiré ma main et je sens qu'il a retiré la sienne aussi vite, comme si mon genou venait de le brûler. Je ne comprends pas son intérêt pour moi, ni pourquoi il est si gentil en réalité. Et il l'est... C'est une évidence, car même quand je dois être "grondée", il reste calme et sa voix est presque apaisante. Je n'ai pour autant pas encore relever les yeux sur lui, n'osant pas. Je me sens mieux, je n'ai plus de vertige, mais il m'intimide à un point pas possible.
S'occuper de moi?
Je redresse la tête alors qu'il s'éloigne pour parler à ses infirmières. Je les avais presque oublié, elles et notre comis. J'ai honte, à quoi pensais-je?
Je l'écoute, et j'entends la réponse de son infirmière... je ne saisis pas... un don? Je ne l'ai rien vu donner au comis...
Il revient vers moi et m'invite à me joindre à lui au messe. Je me lève, encore un peu interdite et d'une voix hésitante, bien qu'ayant accepté de le suivre jusqu'au messe, j'ose une question.
Vous avez donner quelque chose au comis?
Je réalise alors que ma question indique que j'ai écouté leur conversation et j'ajoute immédiatement.
Excusez-moi, je n'ai pas voulu me montrer indiscrète... j'ai entendu malgré moi votre conversation et... non, ça me regarde pas, pardon...
Je remballe ma question aussi sec, même si c'est trop tard vu que je l'ai posé. Est-ce que je veux savoir? oui, car si c'est un médicament, j'aimerai savoir pourquoi il le lui a donné sans m'en informer... même si ce patient n'était plus le mien. un don... un cadeau? Non, l'idée d'un pouvoir ne m'effleure pas l'esprit, alors que cela aurait dû. Définitivement, Eden, tu es à coté de tout aujourd'hui.
Puis on m'a appelé en cuisine pour l'urgence. Sur place, manger aurait pu être simple, mais les événements ne l'ont pas permis et honnêtement, j'avais largement d'autres choses à penser.
Mais voilà, il me fait la morale, certes, en restant doux, mais je me sens mal à l'aise, parce que je sais à quel point il a raison et que j'ai mis en danger le patient en ne prenant pas soin de me nourrir correctement.
Je ne réponds pas, j'ai retiré ma main et je sens qu'il a retiré la sienne aussi vite, comme si mon genou venait de le brûler. Je ne comprends pas son intérêt pour moi, ni pourquoi il est si gentil en réalité. Et il l'est... C'est une évidence, car même quand je dois être "grondée", il reste calme et sa voix est presque apaisante. Je n'ai pour autant pas encore relever les yeux sur lui, n'osant pas. Je me sens mieux, je n'ai plus de vertige, mais il m'intimide à un point pas possible.
S'occuper de moi?
Je redresse la tête alors qu'il s'éloigne pour parler à ses infirmières. Je les avais presque oublié, elles et notre comis. J'ai honte, à quoi pensais-je?
Je l'écoute, et j'entends la réponse de son infirmière... je ne saisis pas... un don? Je ne l'ai rien vu donner au comis...
Il revient vers moi et m'invite à me joindre à lui au messe. Je me lève, encore un peu interdite et d'une voix hésitante, bien qu'ayant accepté de le suivre jusqu'au messe, j'ose une question.
Vous avez donner quelque chose au comis?
Je réalise alors que ma question indique que j'ai écouté leur conversation et j'ajoute immédiatement.
Excusez-moi, je n'ai pas voulu me montrer indiscrète... j'ai entendu malgré moi votre conversation et... non, ça me regarde pas, pardon...
Je remballe ma question aussi sec, même si c'est trop tard vu que je l'ai posé. Est-ce que je veux savoir? oui, car si c'est un médicament, j'aimerai savoir pourquoi il le lui a donné sans m'en informer... même si ce patient n'était plus le mien. un don... un cadeau? Non, l'idée d'un pouvoir ne m'effleure pas l'esprit, alors que cela aurait dû. Définitivement, Eden, tu es à coté de tout aujourd'hui.
Re: Petit problème à bord - Eden
Les deux médecins déambulent tranquillement dans les coursives. Erwan est méfiant, il surveille Eden du coin de l’œil, est prêt à la retenir si jamais elle se sent de nouveau faible. Bon vivant, il est déjà entrain de se demander ce qu’il pourra soutirer au cuistot. Vous connaissez la règle d’or à bord d’un bâtiment ? Être bien avec le commandant… et surtout avec le cuisinier ! Et bien Erwan l’a vite compris et, avec sa tchatche naturelle, s’est empressé de l’appliquer. Alors ce ne sera pas du grand repas, mais quand même ! Il espère s’en tirer un peu mieux qu’avec les rations militaires… Et puis, c’est toujours mieux que de penser au moment gênant avec Eden… Non ? Ok…
Et en parlant de moment gênant… La voilà qui s’interroge sur ce qu’Erwan a fait au comis. Même si elle retire immédiatement son interrogation, il n’empêche qu’elle a demandé. Et que, de ce fait, le Vestal doit bien répondre… Seulement, répondre serait carrément gênant… Parce qu’Eden n’est pas bête. Au moment où il va lui dire, elle va comprendre qu’il a pu s’en servir sur elle aussi… Seule solution pour s’en sortir sans trop de dommages ? Il n’a qu’à tenter l’honnêteté… Sa main passe à l’arrière de son crâne tandis qu’il affiche un air de petit garçon pris en flagrant délit dans le pot de cookies…
« Eh non, question légitime… Je… Euh… Vous savez que les Nephilims ont des pouvoirs n’est-ce pas ? Eh bien moi… Je ressens les émotions des gens et… Et je peux les influencer… Du coup, je m’en suis servi sur le comis, pour le forcer à calmer son angoisse… »
Il hésite. Son pas est devenu un peu raide, il n’ose pas trop la regarder. Mais ne pas tout lui dire ne serait pas une bonne chose. Alors, avant d’avoir repris sa respiration, il termine son explication…
« Et j’ai aussi usé de ça sur vous, pour que vous vous détendiez… Mais c’est tout ! Rien d’autre ! Promis ! »
Ils sont arrivés au messe le temps de leur conversation. Eh oui, ne jamais mettre le lieu de repas et l’infirmerie trop loin l’un de l’autre ! On ne sait jamais quand une urgence peut arriver… Erwan s’arrête net à l’entrée, fait un pas sur le côté, pour laisser libre place à Eden.
« Vous venez quand même ? »
Il a réinstallé son filtre, alors il n’a aucune idée de ce que l’humaine peut ressentir à ce moment. Il ne veut pas le savoir, ou du moins pas comme cela ! Ce serait de l’espionnage pur et simple, et il s’y refuse catégoriquement. Alors il attend là… Peut-être n’aurait-t-il dû rien dire ? C’est tellement compliqué de rencontrer vraiment une nouvelle personne !
Et en parlant de moment gênant… La voilà qui s’interroge sur ce qu’Erwan a fait au comis. Même si elle retire immédiatement son interrogation, il n’empêche qu’elle a demandé. Et que, de ce fait, le Vestal doit bien répondre… Seulement, répondre serait carrément gênant… Parce qu’Eden n’est pas bête. Au moment où il va lui dire, elle va comprendre qu’il a pu s’en servir sur elle aussi… Seule solution pour s’en sortir sans trop de dommages ? Il n’a qu’à tenter l’honnêteté… Sa main passe à l’arrière de son crâne tandis qu’il affiche un air de petit garçon pris en flagrant délit dans le pot de cookies…
« Eh non, question légitime… Je… Euh… Vous savez que les Nephilims ont des pouvoirs n’est-ce pas ? Eh bien moi… Je ressens les émotions des gens et… Et je peux les influencer… Du coup, je m’en suis servi sur le comis, pour le forcer à calmer son angoisse… »
Il hésite. Son pas est devenu un peu raide, il n’ose pas trop la regarder. Mais ne pas tout lui dire ne serait pas une bonne chose. Alors, avant d’avoir repris sa respiration, il termine son explication…
« Et j’ai aussi usé de ça sur vous, pour que vous vous détendiez… Mais c’est tout ! Rien d’autre ! Promis ! »
Ils sont arrivés au messe le temps de leur conversation. Eh oui, ne jamais mettre le lieu de repas et l’infirmerie trop loin l’un de l’autre ! On ne sait jamais quand une urgence peut arriver… Erwan s’arrête net à l’entrée, fait un pas sur le côté, pour laisser libre place à Eden.
« Vous venez quand même ? »
Il a réinstallé son filtre, alors il n’a aucune idée de ce que l’humaine peut ressentir à ce moment. Il ne veut pas le savoir, ou du moins pas comme cela ! Ce serait de l’espionnage pur et simple, et il s’y refuse catégoriquement. Alors il attend là… Peut-être n’aurait-t-il dû rien dire ? C’est tellement compliqué de rencontrer vraiment une nouvelle personne !
Re: Petit problème à bord - Eden
Ma question a été entendu bien évidemment et bien que j'ai préféré la retirer, il semble qu'Erwan veuille la jouer honnête envers moi. Je ne peux qu'apprécier le geste en soi, les Nephilim honnêtes et justes ne courent pas toujours les vaisseau, même encore à notre époque. Du coup, c'est encore une fois tête baissée et tout en marchant à ses cotés, mains jointes devant moi, que j'écoute la première partie de sa réponse.
Je connaissais l'existence des pouvoirs Nephilim, je savais qu'ils en avaient et que chacun avait sa spécificités, mais à aucun moment je n'avais songé à ça en pensant à Erwan. Du coup, j'imagine à quel point ce pouvoir peut-être puissant entre de mauvaises mains. Influencer les émotions? je visualise comment il a pu s'en servir sur le comis, pour l'apaiser, et ça explique parfaitement son calme soudain quand nous sommes montés à bord. J'encaisse l'information, l'analyse jusqu'à ce qu'il me coupe le souffle en m'annonçant qu'il a du en faire usage sur moi.
Quoi?
Je m'arrête, interloquée, la bouche bée. Il avait utilisé son pouvoir sur moi? quand? pourquoi? Lisait-ils mes émotions le concernant? oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu! J'ai chaud, j'ai froid... j'étouffe, manque d'air, et pourtant je respire encore normalement. Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu... Sait-il ce que je pense de lui? Oh mon dieu oh mon dieu mon dieu!!!
Vous vous êtes introduit en moi???
Est-ce que je me rends compte que ma phrase peut prêter à confusion? Non, j'en suis incapable, dans ma tête tourne en bouche un "oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu", tant est que je n'ai pas entendu qu'il me demandait si je voulais toujours venir manger. De toute manière là, je suis pétrifiée, je ne peux plus bouger.
Mais....
Mais quoi? pourquoi sortir un "Mais" quand on a rien à mettre derrière? Tout simplement parce que je voudrais parvenir à dire quelque chose mais que je n'y arrive pas. Va t'il se servir de son pouvoir pour me calmer? Oh mon dieu non!!! Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu...
Mais quand? pourquoi?
Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu, est ce que de savoir quand ou pourquoi va me calmer? Pas sûre...
Je connaissais l'existence des pouvoirs Nephilim, je savais qu'ils en avaient et que chacun avait sa spécificités, mais à aucun moment je n'avais songé à ça en pensant à Erwan. Du coup, j'imagine à quel point ce pouvoir peut-être puissant entre de mauvaises mains. Influencer les émotions? je visualise comment il a pu s'en servir sur le comis, pour l'apaiser, et ça explique parfaitement son calme soudain quand nous sommes montés à bord. J'encaisse l'information, l'analyse jusqu'à ce qu'il me coupe le souffle en m'annonçant qu'il a du en faire usage sur moi.
Quoi?
Je m'arrête, interloquée, la bouche bée. Il avait utilisé son pouvoir sur moi? quand? pourquoi? Lisait-ils mes émotions le concernant? oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu! J'ai chaud, j'ai froid... j'étouffe, manque d'air, et pourtant je respire encore normalement. Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu... Sait-il ce que je pense de lui? Oh mon dieu oh mon dieu mon dieu!!!
Vous vous êtes introduit en moi???
Est-ce que je me rends compte que ma phrase peut prêter à confusion? Non, j'en suis incapable, dans ma tête tourne en bouche un "oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu", tant est que je n'ai pas entendu qu'il me demandait si je voulais toujours venir manger. De toute manière là, je suis pétrifiée, je ne peux plus bouger.
Mais....
Mais quoi? pourquoi sortir un "Mais" quand on a rien à mettre derrière? Tout simplement parce que je voudrais parvenir à dire quelque chose mais que je n'y arrive pas. Va t'il se servir de son pouvoir pour me calmer? Oh mon dieu non!!! Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu...
Mais quand? pourquoi?
Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu, est ce que de savoir quand ou pourquoi va me calmer? Pas sûre...
Re: Petit problème à bord - Eden
Ok… Là… Il est vraiment mal. Pas uniquement à cause des idées bizarres qu’Eden peut se faire. Enfin non, elle a raison, techniquement. Mais pourquoi a-t-il fallu qu’elle mette ces mots là sur ce qu’il a fait ? Aaah non, c’est tellement gênant pour Erwan !! Lui qui ne pensait vraiment pas à mal lorsqu’il a utilisé son pouvoir sur elle… Et maintenant, il se rend compte qu’il n’aurait peut-être jamais dû le lui dire. Non mais t’es bête où quoi ? Bien sûr que t’as bien fait de lui dire ! Même si maintenant, elle ne te fera plus confiance… Le dialogue se fait presque malgré lui dans son esprit.
« Ce n’est pas comme ça que ça marche… En fait, si je laisse faire, les émotions me parviennent comme… Comme des parfums ! Sauf que je peux envoyer une émotion contraire ou similaire, pour moduler celles des autres… Je ne… "Rentre" nulle part… Et c’est souvent si confus que je ne distingue même souvent rien… »
Il aimerait vraiment l’aider à comprendre, et à accepter l’idée. Seulement voilà, elle a déjà l’air choquée, alors tenter de la calmer n’obtiendra certainement que l’effet inverse. Ou demandera une bonne dose d’orgone. Enfin, dans un cas comme dans l’autre, non il ne fera rien, et ne veut surtout pas violer son intimité une nouvelle fois. Mais pourquoi je pense ça moi ?... C’est pas vrai ! Elle demande pourquoi, et il se sent encore plus mal… Il inspire un grand coup, et le malaise est visible dans ses yeux. Il lève doucement les paumes vers le ciel lorsque ses explications commencent.
« J’ai activé mon pouvoir quand j’ai vu le comis en état de choc. Mais je me suis tenu loin de vos émotions dès le début. Seulement, quand vous avez vacillé, j’ai enlevé le filtre. Et je voulais juste que vous ne vous sentiez pas gênée. Du coup, je vous ai juste suggéré l’apaisement… Rien d’autre ! »
Il n’aime pas se justifier. Il n’aime pas dire ce qu’il a senti chez les autres. Il n’a pas cherché pour Eden. Il y avait tellement de choses en même temps, qu’il n’a pas pu distinguer les émotions les unes des autres. Il aurait pu, en s’y penchant. Mais il n’en avait pas envie. Ce n’est pas un voyeur ! Cette simple pensée le fait virer rouge pivoine.
« Je ne me suis pas… Introduit… En vous… Non, ce serait complètement déplacé… Jamais… Je n’oserais pas… Et… Je suis désolé… Je ne le ferai plus… »
Et voici qui termine de le faire passer pour un enfant… Enfin, c’est plus ou moins ce qu’il est… Ou moins… Les siècles commencent à défiler au compteur pourtant… Mais rien n’y fait. Il a beau être Vestal, se consacrer à soigner, secourir, il a beau avoir le contact facile… Il n’en reste pas moins d’une maladresse épatante. Non parce que… Vous avez vu ce qu’il lui dit quand même ? Si si… relisez bien… Pour un peu plus, elle aurait de quoi se sentir insultée…
« Ce n’est pas comme ça que ça marche… En fait, si je laisse faire, les émotions me parviennent comme… Comme des parfums ! Sauf que je peux envoyer une émotion contraire ou similaire, pour moduler celles des autres… Je ne… "Rentre" nulle part… Et c’est souvent si confus que je ne distingue même souvent rien… »
Il aimerait vraiment l’aider à comprendre, et à accepter l’idée. Seulement voilà, elle a déjà l’air choquée, alors tenter de la calmer n’obtiendra certainement que l’effet inverse. Ou demandera une bonne dose d’orgone. Enfin, dans un cas comme dans l’autre, non il ne fera rien, et ne veut surtout pas violer son intimité une nouvelle fois. Mais pourquoi je pense ça moi ?... C’est pas vrai ! Elle demande pourquoi, et il se sent encore plus mal… Il inspire un grand coup, et le malaise est visible dans ses yeux. Il lève doucement les paumes vers le ciel lorsque ses explications commencent.
« J’ai activé mon pouvoir quand j’ai vu le comis en état de choc. Mais je me suis tenu loin de vos émotions dès le début. Seulement, quand vous avez vacillé, j’ai enlevé le filtre. Et je voulais juste que vous ne vous sentiez pas gênée. Du coup, je vous ai juste suggéré l’apaisement… Rien d’autre ! »
Il n’aime pas se justifier. Il n’aime pas dire ce qu’il a senti chez les autres. Il n’a pas cherché pour Eden. Il y avait tellement de choses en même temps, qu’il n’a pas pu distinguer les émotions les unes des autres. Il aurait pu, en s’y penchant. Mais il n’en avait pas envie. Ce n’est pas un voyeur ! Cette simple pensée le fait virer rouge pivoine.
« Je ne me suis pas… Introduit… En vous… Non, ce serait complètement déplacé… Jamais… Je n’oserais pas… Et… Je suis désolé… Je ne le ferai plus… »
Et voici qui termine de le faire passer pour un enfant… Enfin, c’est plus ou moins ce qu’il est… Ou moins… Les siècles commencent à défiler au compteur pourtant… Mais rien n’y fait. Il a beau être Vestal, se consacrer à soigner, secourir, il a beau avoir le contact facile… Il n’en reste pas moins d’une maladresse épatante. Non parce que… Vous avez vu ce qu’il lui dit quand même ? Si si… relisez bien… Pour un peu plus, elle aurait de quoi se sentir insultée…
Re: Petit problème à bord - Eden
Je ne remarque pas qu'il est gêné, j'en suis d'ailleurs incapable. Moi qui le trouvais si charmant, mignon et tout le reste ! Oh non, il a entendu ce que je pensais sur lui ! Et voilà qu'il recommence à me parler, tentant de m'expliquer son pouvoir et de me faire croire qu'il n'est pas au courant de ce que je pense. Est-ce que je le crois ? Pas encore... Mais je prends une profonde inspiration pour tenter de l'écouter en me calmant. Je respire saccadé, comme lorsqu'on essaie de se calmer après avoir pleurer. Je n'ai pas pleuré, j'aurai pu, mais non, j'ai juste paniqué.
Un parfum ?
J'ai répété d'une voix faible. Je ne comprends pas ce qu'il me raconte car je ne connais en rien son pouvoir. Des pouvoirs de Nephilim j'en ai vu, mais j'ai rarement eu affaire à des pouvoirs mentaux et là, j'en ai été la victime, je suis déçue, blessée, et surtout très gênée.
Il m'explique comment il a calmé le comis, et j'entrevois un peu le fonctionnement de son pouvoir et ce que j'entends en fait me fait atrocement peur ! Erwan semble être un homme gentil... mais un tel pouvoir entre de mauvaises mains pourrait être dévastateur !
Suggéré.. ?
Je repete une nouvelle fois un mot pioché dans son discours. Il ne m'a que suggéré l'apaisement ? Il me savait gênée... et à vrai dire, étant je suis incapable de me rendre compte qu'aucun pouvoir était nécessaire pour ce rendre compte de cet état de fait, je m'imagine qu'il a ressenti tout ce que j'ai ressenti moi même.
Je devrais être passionnée par ses explications, vouloir en savoir d'avantage, vouloir connaître ses limites, jusqu'où il l'a déjà poussé... mais je l'écoute, reprenant une respiration quasi normale.
Un filtre ? Vous utilisez un filtre ?
Allez savoir pourquoi, l'espace d'une seconde j'ai pensé à ces vieilles cafetière qu'on utilisait sur Terre il y a fort longtemps... quand on buvait encore du vrai café je suppose. Je n'en ai jamais gouté, et à vrai dire, ce n'est pas vraiment le moment de parler de café, mais l'air de rien, même si ses propos me font mal, j'ai eu un quart de seconde un léger sourire mental qui m'a calmé... vite parti car évidemment, je me demande à quel point il peut y être pour quelque chose. Oh comme je suis déçue !!! je lui en veux tellement de ne pas être parfait, de m'avoir laissé découvrir quelque chose qui me fait mal le concernant ! J'essaie, de tout ce que j'ai en moi, de ne pas y penser, mais je le regarde, et j'ai d'ailleurs pas baisser une seule fois les yeux depuis tout à l'heure. J'ai des questions plein la tête, au point que j'ai oublié ma gêne. Ne le verrais-je plus comme un séduisant médecin qui m'intimide ? Serait-il devenu un sujet d'études comme un autre ? Mon Dieu non ! Quelle horreur !
Un parfum ? Comme une senteur ou plutôt comme un goût ?
J'ai parlé sans colère, la curiosité ayant pris le pas sur le reste. Le goût... j'ai faim l'air de rien...
Mais non... Mon Dieu... Dites moi qu'un jour il me replaira comme avant...
Un parfum ?
J'ai répété d'une voix faible. Je ne comprends pas ce qu'il me raconte car je ne connais en rien son pouvoir. Des pouvoirs de Nephilim j'en ai vu, mais j'ai rarement eu affaire à des pouvoirs mentaux et là, j'en ai été la victime, je suis déçue, blessée, et surtout très gênée.
Il m'explique comment il a calmé le comis, et j'entrevois un peu le fonctionnement de son pouvoir et ce que j'entends en fait me fait atrocement peur ! Erwan semble être un homme gentil... mais un tel pouvoir entre de mauvaises mains pourrait être dévastateur !
Suggéré.. ?
Je repete une nouvelle fois un mot pioché dans son discours. Il ne m'a que suggéré l'apaisement ? Il me savait gênée... et à vrai dire, étant je suis incapable de me rendre compte qu'aucun pouvoir était nécessaire pour ce rendre compte de cet état de fait, je m'imagine qu'il a ressenti tout ce que j'ai ressenti moi même.
Je devrais être passionnée par ses explications, vouloir en savoir d'avantage, vouloir connaître ses limites, jusqu'où il l'a déjà poussé... mais je l'écoute, reprenant une respiration quasi normale.
Un filtre ? Vous utilisez un filtre ?
Allez savoir pourquoi, l'espace d'une seconde j'ai pensé à ces vieilles cafetière qu'on utilisait sur Terre il y a fort longtemps... quand on buvait encore du vrai café je suppose. Je n'en ai jamais gouté, et à vrai dire, ce n'est pas vraiment le moment de parler de café, mais l'air de rien, même si ses propos me font mal, j'ai eu un quart de seconde un léger sourire mental qui m'a calmé... vite parti car évidemment, je me demande à quel point il peut y être pour quelque chose. Oh comme je suis déçue !!! je lui en veux tellement de ne pas être parfait, de m'avoir laissé découvrir quelque chose qui me fait mal le concernant ! J'essaie, de tout ce que j'ai en moi, de ne pas y penser, mais je le regarde, et j'ai d'ailleurs pas baisser une seule fois les yeux depuis tout à l'heure. J'ai des questions plein la tête, au point que j'ai oublié ma gêne. Ne le verrais-je plus comme un séduisant médecin qui m'intimide ? Serait-il devenu un sujet d'études comme un autre ? Mon Dieu non ! Quelle horreur !
Un parfum ? Comme une senteur ou plutôt comme un goût ?
J'ai parlé sans colère, la curiosité ayant pris le pas sur le reste. Le goût... j'ai faim l'air de rien...
Mais non... Mon Dieu... Dites moi qu'un jour il me replaira comme avant...
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