Re: Petit problème à bord - Eden
Posté: 15 Jan 2015, 19:10
« C’est cela. Un parfum… »
Erwan a l’impression de marcher sur des œufs, ou d’être en train de désamorcer une bombe. Il met les gants, essaye de s’aplatir le plus possible. En même temps, il n’a pas le choix. Il s’est laissé emporter alors qu’il n’aurait pas dû. Peut-être que cela finira par lui apprendre à se mêler de ce qui le regarde. Eden semble assimiler l’idée petit à petit, mais cela ne passera pas tout seul. Il va falloir se montrer diplomate et très certainement patient. Heureusement qu’il en est capable.
« Techniquement, je ne peux que faire des suggestions. Leur force est plus ou moins grande suivant la personne qui est en face. Cela marche toujours sur les humains, mais je n’essayerais même pas sur Erika… »
Demi-mensonge. Enfin, non, mensonge éhonté. Il essaye régulièrement sur elle, et s’acharne comme un fou. Tout en sachant pertinemment que cela ne marchera jamais. Il évoque alors le principe des filtres, qui lui permettent de sélectionner ce qu’il ressent ou non. Il se rassure à mesure qu’Eden lui pose des questions. Elle ne l’a pas encore giflé ni ne lui a tourné le dos. C’est plutôt bonne chose non ?
« Oui, un filtre. Enfin, j’appelle cela ainsi. Disons que j’arrive maintenant à choisir les personnes dont je ressens les émotions. Cela m’évite d’être submergé, lors d’une intervention au milieu d’une foule par exemple. Mais c’est fatiguant de lutter contre tout ce qui m’arrive, alors j’ai parfois des ratés… »
Ce n’est pas ce qui lui est arrivé à l’infirmerie. Mais cela s’est déjà produit. Plusieurs fois. En intervention chirurgicale. C’est lorsque les filtres sont tombés qu’il s’est pris tout le stress et la tension de l’équipe présente. Tant de pression a fini par le paralyser sur place, et a bien faillit tuer le patient. Tout cela parce que l’humain qui travaillait avec lui ce jour là était un peu nerveux… Bref…
Eden respire de nouveau normalement, et Erwan se tient de nouveau droit, son inquiétude diminue peu à peu. Peut-être qu’elle ne viendra pas manger avec lui, mais au moins, elle lui parle toujours ! Il sourit à sa dernière question.
« C’est comme une senteur, diffus, mélangé. Vous avez sans doute déjà senti une odeur familière, mélangée à autre chose. Si vous n’y faites pas plus attention, impossible de l’identifier. Mais avec un peu de concentration, vous vous souvenez qui l’a portée, ce à quoi elle vous fait penser, peut-être même du nom du parfumeur et de la fleur dont elle est extraite. C’est pareil pour moi. La plupart des gens ont des émotions mélangées, et parfois même contradictoires. Alors si je ne trie pas, je ne peux pas deviner ce qu’ils ressentent exactement, et ce qui en est la cause. Par contre, à grand coup d’orgone, j’arrive à le faire. Cela étant, je n’ai pas besoin des détails pour apaiser quelqu’un et j’évite de chercher la plupart du temps, parce que cela ne me regarde pas. »
Et en parlant d’odeur… Il leur en parvient une délicieuse depuis les cuisines…
« J’aimerais me faire pardonner… Vous voulez bien tout de même m’accompagner ? S’il vous plait… ?»
Erwan a l’impression de marcher sur des œufs, ou d’être en train de désamorcer une bombe. Il met les gants, essaye de s’aplatir le plus possible. En même temps, il n’a pas le choix. Il s’est laissé emporter alors qu’il n’aurait pas dû. Peut-être que cela finira par lui apprendre à se mêler de ce qui le regarde. Eden semble assimiler l’idée petit à petit, mais cela ne passera pas tout seul. Il va falloir se montrer diplomate et très certainement patient. Heureusement qu’il en est capable.
« Techniquement, je ne peux que faire des suggestions. Leur force est plus ou moins grande suivant la personne qui est en face. Cela marche toujours sur les humains, mais je n’essayerais même pas sur Erika… »
Demi-mensonge. Enfin, non, mensonge éhonté. Il essaye régulièrement sur elle, et s’acharne comme un fou. Tout en sachant pertinemment que cela ne marchera jamais. Il évoque alors le principe des filtres, qui lui permettent de sélectionner ce qu’il ressent ou non. Il se rassure à mesure qu’Eden lui pose des questions. Elle ne l’a pas encore giflé ni ne lui a tourné le dos. C’est plutôt bonne chose non ?
« Oui, un filtre. Enfin, j’appelle cela ainsi. Disons que j’arrive maintenant à choisir les personnes dont je ressens les émotions. Cela m’évite d’être submergé, lors d’une intervention au milieu d’une foule par exemple. Mais c’est fatiguant de lutter contre tout ce qui m’arrive, alors j’ai parfois des ratés… »
Ce n’est pas ce qui lui est arrivé à l’infirmerie. Mais cela s’est déjà produit. Plusieurs fois. En intervention chirurgicale. C’est lorsque les filtres sont tombés qu’il s’est pris tout le stress et la tension de l’équipe présente. Tant de pression a fini par le paralyser sur place, et a bien faillit tuer le patient. Tout cela parce que l’humain qui travaillait avec lui ce jour là était un peu nerveux… Bref…
Eden respire de nouveau normalement, et Erwan se tient de nouveau droit, son inquiétude diminue peu à peu. Peut-être qu’elle ne viendra pas manger avec lui, mais au moins, elle lui parle toujours ! Il sourit à sa dernière question.
« C’est comme une senteur, diffus, mélangé. Vous avez sans doute déjà senti une odeur familière, mélangée à autre chose. Si vous n’y faites pas plus attention, impossible de l’identifier. Mais avec un peu de concentration, vous vous souvenez qui l’a portée, ce à quoi elle vous fait penser, peut-être même du nom du parfumeur et de la fleur dont elle est extraite. C’est pareil pour moi. La plupart des gens ont des émotions mélangées, et parfois même contradictoires. Alors si je ne trie pas, je ne peux pas deviner ce qu’ils ressentent exactement, et ce qui en est la cause. Par contre, à grand coup d’orgone, j’arrive à le faire. Cela étant, je n’ai pas besoin des détails pour apaiser quelqu’un et j’évite de chercher la plupart du temps, parce que cela ne me regarde pas. »
Et en parlant d’odeur… Il leur en parvient une délicieuse depuis les cuisines…
« J’aimerais me faire pardonner… Vous voulez bien tout de même m’accompagner ? S’il vous plait… ?»